L'idée que chacun de nous se fait de la nature humaine affecte toute notre vie, de la manière dont nous élevons nos enfants à nos positions politiques. Les sciences permettent aujourd'hui de mieux la comprendre, de mieux cerner les structures innées qui régissent nos pensées et nos sentiments. Et pourtant, beaucoup redoutent que ces découvertes ne viennent justifier les inégalités sociales, empêcher le progrès, ruiner la notion même de liberté et de responsabilité. S'appuyant sur les données scientifiques les plus récentes, Steven Pinker dénonce les dogmes qui obscurcissent la vision de ce que nous sommes. Malgré sa popularité auprès de nombreux intellectuels au cours du XXe siècle, l'idée que tout en nous est acquis a peut-être fait plus de mal que de bien. Après tout, elle nie notre commune humanité et nous égare en matière d'éducation ou de politique. Non, l'idée de nature humaine n'est pas dangereuse !
Depuis des décennies, je fais partie de ces gens qui tentent d’alerter sur les terrifiantes possibilités qu’offre l’aveuglement technologique dans lequel nous sommes plongés.
La Trilogie de Mars (titre original : Mars Trilogy) est une série de trois romans de science-fiction de Kim Stanley Robinson chroniquant la colonisation et la terraformation de la planète Mars. Ces romans sont intitulés Mars la rouge (1992), Mars la verte (1993) et Mars la bleue (1996). Un recueil additionnel de nouvelles, Les Martiens (1999), complète cette série.
Fin 1844, le philosophe Ralph Waldo Emerson, ami et mentor de Thoreau, achète un terrain autour de l'étang de Walden (situé à Concord, dans le Massachusetts, aux États-Unis) et le met à sa disposition. Thoreau souhaite en effet se retirer au calme pour écrire, bien qu'il ne demeure pas toujours seul ; de nombreux amis (dont William Ellery Channing qui séjourne avec lui à l'automne 18451) ainsi que des admirateurs lui rendent souvent visiteB 1,2. D'après Michel Granger, Thoreau se retire à Walden Pond car il a cherché à disparaître momentanément de Concord, sa ville natale. Avec son ami Edward Hoar, en mars 1844, il a en effet mis le feu par inadvertance à une partie de la forêt voisine3. D'autre part et outre cette volonté de redevenir respectable, « la plus forte motivation de Thoreau était de nature historique : il voulait reconstituer sa « demeure dans l'état où elle était il y a trois siècles » avant l'irruption de l'homme blanc sur le sol américain »B 2. Toutefois, selon Leo Stoller, c'est un profond dégoût pour la société des hommes, et particulièrement pour les habitants de Concord, qui conduit Thoreau à « refuser leur existence occupée à poursuivre la subsistance quotidienne, pervertissant de fait leur liberté dans le désespoir »4.
"Hitler dans le bunker, c'est le vrai Hitler." Joachim Fest étudie ici un Hitler inconnu, "homme du souterrain", qui fait construire son premier bunker en 1933 et qui multiplie les abris jusqu'en 1945. Il montre comment l'enfermement ultime dans le centre de Berlin assiégé est la manifestation suprême de la situation "dos au mur" que le dictateur a toujours recherchée. On comprend mieux pourquoi Hitler a voulu, à tout prix et jusqu'à sa fin, entrer dans l'histoire comme un homme unique. Et, dans cette histoire de ruines, de destruction et d'espoirs chimériques, apparaît l'une des clefs du pouvoir de Hitler : maintenir, même contre l'évidence, l'illusion d'un IIIe Reich victorieux. Joachim Fest décrit au jour le jour la déchéance physique de Hitler et en analyse les conséquences historiques sur l'ultime bataille du Reich ; il raconte l'extraordinaire atmosphère de prostration, entrecoupée de brefs moments frénétiques, qui règne dans le bunker tandis que la Gestapo continue ses meurtres. Il fait aussi le point sur les six versions contradictoires du suicide de Hitler.
à lire
Collection de livres intéressants
Bonne base de connaissance, à lire
Excellente BD